Bientôt à la retraite, j’ai souhaité faire le point sur ma vie de travailleur et partager avec vous quelques éléments de mon parcours professionnel et personnel.
J’ai commencé en 1973 une formation technique dans la mécanique à l'Institut d'Education Motrice (IEM), La Grillonnais, à Basse Goulaine près de Nantes. Elle a duré 3 ans. J'étais logé au sein de l'établissement. J'ai vraiment apprécié l'apprentissage à la fois des fondamentaux que sont l'écrit, la lecture, le calcul et les cours en atelier technique. Apprendre à travailler sur les tours, les fraiseuses, c'était intéressant, de même, j'ai voulu faire horticulture mais il fallait connaitre le nom des plantes en latin! Trop dur !
Aussi, le métier de fraiseur et tourneur était dur physiquement, nous devions rester debout plusieurs heures durant. C'est pourquoi, nous étions soutenus à faire de la rééducation tous les jours.
Après un an chez mes Parents à Brest, j'ai renoncé au métier de fraiseur pour intégrer l'Atelier Protégé de l'Association des Paralysés de France (APF) où j'ai œuvré jusqu'en 1988 dans différentes tâches pas trop physiques, comme le calibrage des coquilles Saint Jacques, le recyclage de téléphone, etc. J'étais heureux de recevoir ma première paie, même si c'était en francs.
A l'époque, on ne parlait pas encore des 35 heures. Je travaillais plutôt entre 40 et 42 heures par semaine.
En 1988, j'ai rejoins le Centre d'Aide par le Travail (CAT) de l'APF à Quimper où j'y travaille depuis. J’ai participé au conditionnement des vis, j’ai assemblé des kits de nettoyage d’appareil dentaire. J’ai fait des mises sous enveloppe. Saisie informatique du suivi de l'activité des travailleurs.
Durant toute ma carrière professionnelle, je rentrais une fois par mois ou pour les vacances chez mes parents qui habitaient Brest. Ils ont ensuite déménagé à Moëlan sur Mer.
Plus jeune, lorsque j'étais en formation, je jouais beaucoup à la pétanque. Je participais à beaucoup de tournois. J'ai même gagné le grand prix de la ville de Nantes, avec le diplôme qui va bien, en 1974.
Même si ma vie est bien remplie, une nouvelle vie s'offre à moi où la pétanque prendra à nouveau une grande place dans celle-ci.
Je joindrais plus tard à cet article, quelques photos pour illustrer mon propos.
Bientôt un homme libre, je compte vous rencontrer dans des prochains tournois où à l'occasion de fiesta !
Philippe Sancéo